Le papier cadeau me fait mal
Les plis accordéon et les angles droits
Tu les as faits et refaits
Avec cette patience légendaire
Que tu n’as jamais eue avec moi
Je te regardais invisible derrière la vitre
Tu ne m’as jamais vue car j’étais trop petite
Trop bruyante et trop têtue
Trop lointaine aussi
Inatteignable
Alors tu as appuyé bousculé chahuté
Mon cœur
Tu l’as pris battant entre tes mains froides
Comme la lame lancinante du couteau qui l’a lacéré
Encore et encore
Et tu l’as replacé béant dans ma poitrine
Avec un sourire tranquille
Tu ne sauras jamais combien je t’ai aimé
Papa
samedi, juin 02, 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
Un retour avec un texte émouvant, ça fait du bien là ou ça fait mal.
Merci de me lire.
Enregistrer un commentaire