jeudi, décembre 06, 2012

Ad vitam

Il est là
Il m’attend sourire aux lèvres
Dans les draps
Où nous avons refait le monde
Chaque jour qui s’achève est un jour sans lui
Je les compte inlassablement
Pour mieux ressentir son absence
Les heures les minutes les secondes
N'en finissent pas de s'écouler
La soif me reprend et je cherche un peu d'ombre
Mais le désert s’étend à perte de vue

2 commentaires:

persona non gratta a dit…

Fermer l'oeil de la nuit. Pauline Klein. Edition Allia. Je pense que vous aimerez.

Marie Morey a dit…

Merci pour la recommandation! Je vais y jeter un oeil.