mardi, janvier 10, 2017

Lettre morte

A toi qui ne liras jamais ces lignes
Toi qui ne verras jamais mes yeux humides
Toi qui ne sauras jamais combien je t’aime
Toi le déserteur
Toi le dormeur du val
Ton sourire hante mes nuits et mes souvenirs
Tu embrasses ma joue
Ta main glisse sur ma hanche
Ta bouche me cherche dans la pénombre
Et je sombre
Mais tout s’efface et tu disparais
Dans le grenier de mon cœur

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