samedi, octobre 29, 2005

Baby blues

Un matin, j'arrive à l'université comme tous les matins.
Normal, quoi.
Et là, je vois des panneaux IMMENSES contre l'avortment. Enfin, pour être plus précise, des panneaux comparant les femmes qui avortent à d'horribles tyrans perpétrant des génocides en Afrique. Toujours deux parties: d'un côté, un foetus avorté, et de l'autre, un enfant agonisant. Des images très choquantes, très trash. Une forme de propagande légale, juste devant le bâtiment des cours. Et des crétins convaincus d'apporter la bonne nouvelle qui prêchent tout autour. Et qui essaient de te faire peur.
Et il n'y avait rien à faire. Cela s'appelle "la liberté d'expression".
Il y avait quand même une contre-manif; enfin, deux-trois clampins qui tentaient de distribuer des capotes à côté de panneaux disant :"you have the right to choose".
Et quand je suis entrée dans mon bureau, furieuse et incrédule, je me suis retrouvée nez-à-nez avec S. et A., qui ont pour principale caractéristique d'être très religieuses et puritaines. Et donc personne avec qui partager mon effroi et ma colère. Ah si. Elles sont en désaccord avec la méthode employée pour convaincre. Mais rien qu'avec la méthode...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dans un autre genre, la situation en France n'est guère mieux... Voici que nous sommes revenus à l'ère du couvre-feu (nostalgie de la grande guerre ?). Un certain politique parle de guerre civile (?), un autre conseille de "stopper la vague migratoire et d'envoyer l'armée" (et c'est même pas Le Pen qui l'a dit). Où va le monde ? Eh ben nulle part.

Marie Morey a dit…

ici, les gens font l'amalgame entre l'islam et les émeutes en France; les médias relaient cette idée, hsitoire de soutenir un peu la politique antiterroriste de Bush...