samedi, octobre 29, 2005

stereotype

Mes étudiants sont de petits crétins. Enfin, pas tous. Mais certains.

Vous savez, ces fraternités qu'on voit dans les séries américaines à la Dawson, avec les lettres grecques sur la façade de marbre, et les soirées dans le jardin où on boit comme des trous, et puis après, des filles sont violées et c'est jamais personne? Eh ben, il y en a plein le campus. On peut se dire que c'est vraiment une connerie, tous ces groupes d'étudiants snobs. Oui, parce qu'ils sont effectivement recrutés à chaque début de semestre sur leur physique, leurs résultats, et surtout leur milieu social. J'avais entendu des gens relativiser le phénomène et son impact. Genre "Oui, mais de toutefaçon, les fraternités qui ont vraiment de l'influence, ce sont celles des grandes universités comme Harvard ou Berkley. Dans ce trou paumé, tout le monde s'en cogne."

Grave erreur.Il faudrait plutôt dire:"dans ce trou paumé, tout le monde se connaît". Il en découle un favoritisme à l'embauche assez incroyable.

L'autre phénomène concerne les filles de sororités qui recherchent l'âme soeur. Ces nanas-là ne sont à l'université QUE pour trouver un mari riche. Les cours, leur culture personnelle, elles s'en foutent royalement. Et elles apprennent le français parce que ça fait bien. Paris, la mode, tout ça, enfin, vous voyez, quoi.

Les mecs, les "freshmen" comme on les appelle, même s'ils ne font pas partie d'une fraternité, se la jouent super cools, je fais du surf, et je prononce trop mal, parce que le français, c'est pas assez viril.

C'est lourd.

Je lance un sos.

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