mardi, juillet 17, 2007

A feu et à sang

Il ne subsistait rien de notre brève intimité, et je contribuais par mon comportement à en détruire les derniers lambeaux. Son regard provoquait en moi une profonde émotion et me rendait maladroite. En sa présence, j’enchaînais les bourdes, à tel point que je me décidai un jour à l’éviter. Au désespoir des premiers temps succéda une sombre résignation, et j’essayai finalement de reléguer cet événement au rang de souvenir.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est dingue comme en 4 phrases tu racontes une histoire qui parle, qui transmet des émotions.

bravo

gavroche...

Marie Morey a dit…

Merci, mon grand
;)